3 expositions qui ont fait polémique

Expositions

Suite à la controverse de l'exposition "Bodies Exhibition" actuellement installée à Berne, retour sur 3 manifestations qui ont fait scandale de par le monde. 

1. Un vagin royal

Le 7 juin 2015, l'artiste anglo-indien Anish Kapoor provoque de vives réactions, à cause de son installation au cœur des jardins du Château de Versailles. 

Intitulée "Dirty Corner" (le coin sale ou le cornet sale) son oeuvre représente un cornet acoustique de 10 mètres de haut. Jusque-là rien d’anormal nous diriez-vous.  

Le problème est que l'artiste a pour habitude de créer des oeuvres à fortes connotations sexuelles. Par conséquent, le cornet géant, de par sa forme et son trou béant, nous fait très vite penser à l'organe génital féminin. 

Affublée du surnom de "Vagin de la Reine", la création ne tardera pas à être vandalisée en étant couverte d'insultes antisémites. 

2. Des nonnes à la robe trop courte 

On ne peut pas dire que le Canadien Bruce la Bruce se soit fait des copains au sein de la communauté catholique. En effet, son exposition "Obscenity" a provoqué un véritable tollé. 

S'intéressant à la nature du fétiche et du tabou, le canadien met en scène au travers de ses clichés, des figures religieuses dans des scénarios grotesques, romantiques, érotiques, pornographiques ou spirituels.  

Une volonté de désacraliser certaines icônes? Ou volonté de monter un coup de pub sur sa personne? 

3. Des détenus à l'âme artistique 

Pour créer dans les camps, on ne peut le faire qu'en gardant les yeux fermés. En effet, pas facile de peindre ou dessiner des paysages lorsqu'on est enfermé dans une cellule minuscule. 

Depuis 2009, des cours d'art sont donnés aux détenus de Guantánamo pour réduire les tensions au sein du camp. Dans le but de transmettre les œuvres aux familles, la Croix Rouge et les avocats des détenus ont mis en place une procédure, en collaboration avec les autorités américaines, pour sortir les objets d'art de la prison. 

C'est ainsi que l'Université de droit criminel de Manhattan a décidé fin 2017, d'exposer 36 de ces créations au grand public. Une rétrospective qui n'a pas été au goût de tout le monde. 

L'administration américaine a jugé que toutes les oeuvres étaient la propriété de l'Etat américain et que ce faisant, plus aucune oeuvre ne pourrait sortir du camp. Le ministère de l'intérieur a également décidé, de brûler les œuvres une fois son créateur libéré.  

Devant les réclamations des associations face à cette dernière décision, le Pentagone a déclaré que les créations ne seront plus détruites mais stockées au sein d'archives. 


Créé le 17.10.2018 par Nicola

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