4 films adaptés de classiques littéraires à voir absolument !

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En cette période confuse, nous vous proposons de découvrir ou de redécouvrir 4 classiques du cinéma adaptés de romans incontournables. 

Emmitouflés sous votre plaid, équipés de vos fidèles chaussettes « pilou-pilou », vous êtes fins prêts à affronter une rude soirée d’automne. L’hésitation entre la lecture d’un classique ou le visionnage de son adaptation cinématographique s’impose alors à vous… Terrible dilemme !

Pour résoudre ce choix épineux, Tempslibre vous a sélectionné quatre films adaptés ou inspirés de livres qu’il vous faut voir absolument. L’occasion d’occuper vos froides soirées d’automne et de découvrir vos romans favoris sous un nouveau jour.


1) Le Seigneur des Anneaux (adapté de la trilogie de John Ronald Reul Tolkien)

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 « Tout ce que nous avons à décider, c’est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti »

Publié entre 1954 et 1955, la trilogie du Seigneur des Anneaux est aujourd’hui un monument incontournable de la littérature. Et pour cause, 12 années ont été nécessaires à Tolkien pour construire l’univers de la Terre du Milieu, inventer les langues qui s’y parlent et élaborer un panthéon incroyablement complexe. Ce goût du détail permet au linguiste et écrivain de poser les fondations de la fantasy. Un genre littéraire dont la paternité lui est aujourd’hui attribuée.
 
Au cours des années 2000, le réalisateur Peter Jackson s’attaque à l’adaptation cinématographique du classique de Tolkien. Un projet ambitieux qui a pour objectif de suivre fidèlement l’épopée extraordinaire du hobbit Frodon – et de la communauté de l’anneau – au cœur d’une Terre du Milieu menacée par le mal absolu : Sauron. Confrontés à des épreuves toujours plus impressionnantes, les héros ont la rude mission de rejoindre la Montagne du Destin - au coeur d’un Mordor dévasté - pour y détruire l’anneau unique, arme ultime de Sauron. La trilogie de films est saluée par la critique, remporte 17 Oscars et introduit l’œuvre de Tolkien à un nouveau public.
 
Pour les besoins du film Jackson s’est permis de nombreux raccourcis et omissions. On regrette entre autres l’absence du « maître du bois », Tom Bombadil. Personnage haut en couleur et énigmatique, il aurait sans l’ombre d’un doute apporté une touche de fantaisie et de légèreté à l’adaptation sérieuse de Peter Jackson.
 
Malgré ces quelques différences avec l’œuvre originale, le Néo-zélandais à su capter l’essence du roman et l’a transmise avec une habileté étonnante sur grand écran. Une trilogie à voir et revoir sans craindre de se lasser !


2. Gatsby le Magnifique (adapté du classique de Francis Scott Fitzgerald)

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« Ni le feu ni la glace ne sauraient atteindre en intensité ce qu’enferme un homme dans les illusions de son cœur »

Habitué aux bancs de l’école, ce classique de la littérature américaine a pourtant longtemps été boudé de ses compatriotes. Il faut attendre les années 1950, soit 25 ans après sa première publication, pour que ce chef-d’œuvre gagne ses lettres de noblesses.

Fitzgerald utilise Gatsby le Magnifique pour poser un regard à la fois cynique et désinvolte sur la société américaine et les années folles. Espoir et regrets flirtent avec délicatesse et transportent le lecteur dans un univers mondain rempli de faste, de fêtes et paradoxalement de solitude. L’amour y est toujours associé à une ingratitude impertinente qui offre au récit sa profondeur emblématique.

Gatsby le Magnifique a été plusieurs fois adapté au cinéma mais nous retiendrons uniquement la version de Baz Luhrmann, sortie en 2013. Celle-ci capture avec subtilité les nombreuses nuances de l’œuvre originale. Derrière la fête et les superficialités de l’aristocratie décadente, Luhrmann y introduit une mélancolie latente qui déroute. Leonardo Di Caprio campe le rôle d’un Gatsby énigmatique mais fragile et affublé d’un charisme indécent. Nous retenons surtout le sourire charmeur mais triste de ce Gatsby torturé par son amertume et sa mélancolie.

Les amoureux du roman de Fitzgerald ne seront aucunement déçus par cette adaptation moderne et colorée.


3. Into the Wild (adapté du roman de Jon Krakauer)



nom de l'image Photo : PARAMOUNT

« Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé »

Inspiré par les pérégrinations de Christopher McCandless, Krakauer se lance en 1996 dans l’écriture d’une biographie émouvante. Les mots de McCandless transparaissent dans ce roman à l’allure d’un récit de voyage et lui insufflent une vérité brute, parfois tragique. Liberté, défis et dépassements de soi sont des thèmes récurrents qui donnent au lecteur une envie d’évasion irrépressible.

En 2007, Sean Penn propose une adaptation cinématographique brillante du récit de Krakauer. La photographie exceptionnelle du film nous fait voyager sur des terres sauvages cent fois imaginées dans le roman. Notre soif d’évasion - initialement provoquée par notre lecture - se cristallise grâce à ce film merveilleux. Bercés par des musiques envoûtantes, on s’imagine déjà à la place de Christopher McCandless - incarné par l’excellent Emile Hirsch. 

Into the Wild, c’est un hymne à l’évasion, une fable des temps modernes qui ne vous laissera pas indifférents. 


4. Blade Runner (inspiré de l’oeuvre de Philip Kindred Dick)

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Photo : WARNERBROS

Jusqu’ici, nous vous avons présenté des oeuvres cinématographiques adaptées de romans. L’objectif était de retranscrire le plus fidèlement l’essence du l'oeuvre originale. À présent, nous allons vous parler d’un film qui s’est fortement inspiré d’un livre mais qui s’est permis de nombreuses libertés. Des libertés qui, selon l’avis général, rendent l’adaptation au cinéma plus puissante et envoûtante. À vous d’en décider !

Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques?, publié en 1968, est une oeuvre terriblement avant-gardiste. Les idées présentées sont révolutionnaires et laissent le lecteur noyé sous une kyrielle de questions au parfum philosophique. Pourtant, Dick échoue lorsqu’il s’agit de colorer son univers dystopique. La platitude de son écriture et les descriptions pauvres sont à l’origine de cette fadeur latente. 

En 1982, Ridley Scott s’inspire librement de cette dystopie pour créer Blade Runner. Ce film aujourd’hui culte pose notamment les bases du cyberpunk. Le San Francisco vide aux bâtiments délabrés du livre devient un Los Angeles surpeuplé où l’obsession de l’humanité est l’empathie. Les deux seuls personnages qui semblent avoir été conservés dans le film sont Rick Deckard - interprété par Harrison Ford - et la répliquante Rachel. Celle-ci subit néanmoins des modifications importantes. Alors que dans le roman elle a conscience de son état de répliquante et use sciemment de ses charmes contre les Blade Runners, dans le film elle ne connait pas sa nature et tombe réellement sous le charme de Deckard. 

Le cultissime Blade Runner fait partie de ces films qui éclipsent malgré eux leur source. Dépassant le niveau de l’oeuvre originale, ce film offre au spectateur une esthétique inégalable. 



Auteure : LSA



Créé le 22.10.2020 par Lauriane

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