Le Belge d'adoption ne cesse de nous faire voyager au sein de son Congo natal. Il nous y présente son aperçu, sans tomber dans le cliché et l'effet de mode.
Ne pas le connaître devrait passable d'une peine privative de liberté. Chez Baloji, l'Afrique reste très complexe, et il n'a pas la prétention de pouvoir la résumée.
Soul, punk, hip-hop et rap s'y mélangent. La rumba s'invite volontiers accompagnées de bruits de tambour à l'occasion.
Le résultat? Une musique entraînante autant sur le plan physique que mental. La portée des textes permet de nous évader tout en remuant notre corps.
Il ne tombe cependant pas dans l'effet de mode. Stromae, Beyoncé et d'autres artistes ont mis au cahier des charges l'Afrique par simple souci marketing.
Baloji préfère prendre ses distances. Son usage du continent africain se veut une uniquement une démarche purement artistique.
Pour en savoir plus au sujet de l'événement: https://bit.ly/2NnM9Ri