Est-ce la fin des festivals suisses?
Les festivals doivent faire face à plusieurs éléments contextuels risquant bien de les obliger à mettre la clé sous la porte.
Le marché suisse a créé un véritable paradoxe. Le nombre d'offres pour les festivaliers a augmenté mais les organisateurs ont du mal à remplir les caisses.
La cause? Des cachets et des coûts d'infrastructure trop chers, réduisant sensiblement la marge des festivals.
Les artistes gagnant moins d'argent qu'auparavant par la vente de titres et d'album, se sont rabattus sur ce genre d'événements à cause de la numérisation de la musique. Ils demandent dorénavant beaucoup plus d'argent pour leur prestations.
De plus, ils ne lésinent pas à rendre leurs shows plus spectaculaires afin d'augmenter les chances d'être repris par les médias et les réseaux sociaux. Ces derniers étant également à la charge des festivals, les responsables doivent toujours faire plus avec moins.
Vous vous demandez certainement pourquoi ne simplement pas boycotter les artistes trop gourmands? Le problème est que le nombre de festival sur le plan national et international a explosé. Les groupes se rendent là où l'offre est la meilleure.
Mais les festivals suisses ne restent pas les bras croisés et essaient de trouver des solutions. Pour l'instant, leur survie tient à l'augmentation du prix des billets, les bénéfices du merchandising et de la restauration.
A savoir si le public répondra présent face à cette hausse des prix. Dans le cas contraire, les plus petits festivals risque réellement de disparaître.
