Jean-Luc Godard : top 10 de ses films

Le géni du cinéma, Jean-Luc Godard, comptabilise un nombre impressionnant de films ayant obtenus des distinctions.
Connaissez-vous ces 10 films récompensés par des festivals à Paris, Berlin, Venise et Cannes ?
Clap de fin pour Jean-Luc Godard. Le cinéaste franco-suisse s’est éteint à Rolle, à l’âge de 91 ans.
Le réalisateur, critique de cinéma, écrivain et, occasionnellement, figurant, a été maintes fois nommé et récompensé pour ses films, sans jamais perdre la raison. La preuve en est que l’artiste a même refusé de recevoir l’ordre national du Mérite, déclarant « Je n’aime pas recevoir d’ordre, et je n’ai aucun mérite ».
Figure emblématique et dernier représentant de la Nouvelle Vague, Jean-Luc Godard s’est éloigné des circuits traditionnels du cinéma pour laisser s’épanouir son style particulier et ses idéologies politiques. De son vivant, le réalisateur a inspiré un bon nombre de cinéastes, parmi lesquels on peut citer, Martin Scorsese, George Lucas, Francis Ford Coppola et Quentin Tarantino.
Les 10 films de Jean-Luc Godard qui ont fait parler d’eux :
A bout de souffle (1960)
Ce film d’amour et de voyous jouit de la participation du tout jeune Jean-Paul Belmondo. « A bout de souffle » a été récompensé par 2 prix français et a permis à Jean-Luc Godard d’obtenir un Globe d’or, ainsi qu’un Ours d’argent du meilleur réalisateur à la Berlinale en 1960.
Une femme est une femme (1961)
« Une femme est une femme » est le 3e long-métrage réalisé par Jean-Luc Godard. Sa légèreté le prive d’un succès dans les salles de cinéma françaises, mais permet tout de même au réalisateur et à l’actrice Anna Karina d’être acclamés par la critique et de recevoir un prix à la Berlinale de 1961.
Vivre sa vie (1962)
En 12 tableaux et en noir et blanc, ce film suit l’histoire de Nana, une jeune actrice, qui, pour devenir actrice à Paris, se livre à la prostitution. Jugés choquants, 3 plans ont dû être retirés lors de sa présentation officielle à la Mostra de Venise, où le film a reçu le Prix spécial du Jury, ainsi qu’un Pasinetti Award, en 1962.
Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution (1965)
Anna Karina, muse de Jean-Luc Godard, retrouve sa place d’actrice dans cette science-fiction franco-italienne filmée dans un décor réel. A la 65e minute du film, nous pouvons apercevoir Jean-Pierre Léaud, qui joue le rôle d’un employé d’hôtel, pour sa première apparition dans un film de Godard. L’acteur sera ensuite affilié à des rôles bien plus importants. Un Ours d’or a été attribué à « Alphaville », à la Berlinale de 1965.
Masculin féminin (1966)
Amour, guerre, pudeur, prostitution et avortement jonchent cette comédie dramatique qui compte parmi ses acteurs principaux : Chantal Goya, Marlène Jobert et Jean-Pierre Léaud, dont le personnage a obtenu un Ours d’argent à la Berlinale de 1966.
Sauve qui peut (la vie) (1979)
Ce film s’organise comme une partition musicale composée de 4 mouvements (l’imaginaire, la peur, le commerce et la musique) traduisant les angoisses et les aspirations d’hommes et de femmes face à une société qui les broie. Les images exceptionnelles, mises en avant par des ralentis maîtrisés valent à ce film une nomination aux Césars du cinéma.
Passion (1982)
« Passion » faisait partie de la sélection officielle en compétition au Festival de Cannes en 1982 et au César du cinéma. Et pourtant, ce film a été, d’après Godard, fabriqué à partir de rien.
Je vous salue Marie (1985)
Ce film revisite l’histoire de Marie, mère de Dieu, en la transposant dans le monde contemporain.
Adieu au langage (2014)
Il s’agit ici du 47e long-métrage de Jean-Luc Godard et son 2e film tourné en 3D (le 1er étant un court-métrage). Le film est tourné en Suisse, où réside le réalisateur. Sa distribution est composée d’acteurs inconnus, ce qui a surpris la presse lors de sa sortie. « Adieu au langage » gagne le Prix du Jury au Festival de Cannes en 2014, mais le réalisateur, en conflit avec les organisateurs, ne se présente pas. Le film obtient aussi des récompenses aux Etats-Unis et le chien de Godard remporte le Prix spécial de la Palme Dog.
Le Livre d’image (2018)
« Le film d’image » est un film collage suisse qui a remporté la Palme d’Or spéciale au Festival de Cannes en 2018. Le réalisateur Jean-Luc Godard y répond par un « c’était gentil, mais ce n’était pas nécessaire ».
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