Les pirates de la musique mettent l'industrie dans le rouge
Le piratage musical se porte bien, avec 40% d'écoute illégale et d'autres chiffres qui rendent blêmes les acteurs de l'industrie.
Les eaux du téléchargement et du streaming ont vu naître une génération de Barbe-Noire qui donnent du fil à retordre aux seigneurs de l'industrie musicale, (trop ?) habitués à avoir la main mise sur le 4ème art.
Si le téléchargement illégal cause un problème majeur depuis belle lurette maintenant, c'est l'écoute en streaming qui affiche des jours heureux. D'abord, par la technique du stream ripping, puis par l'écoute de streaming vidéo, surtout via YouTube (85% des visites de la plateforme de partage concerne de l'écoute musicale), selon le rapport annuel de la Fédération internationale de l'industrie phonographique (IFPI).
Technologie effrayante, technologie prometteuse : les services d'accès légal à l'écoute en streaming a crû de 8% par rapport à 2016 (où ceux-ci représentaient 37% des écoutes). La diffusion de l'utilisation des smartphones, notamment auprès des plus jeunes (15-24 ans) n'est pas étrangère à cette progression, puisque 90% du streaming légal se déroule sur téléphone mobile.
A noter que les achats physiques (si, si, ils existent encore) sont composés à presque 20% par la vente de vinyles. Les chineurs de plaque rythmique dépoussièrent les technologies d'antan pour un panorama musical des plus complexes, qui n'a guère fini de tourmenter les magnats de l'industrie !
