Braff Jazz and a Walloping of Linden Tea Leaves
Concert Jazz Malcolm Braff autour d'une concoction de tisane de tilleul à Fribourg, Café du Tilleul.
Au début du 19ième siècle, le commerce trans-atlantique des esclaves avait apporté près d'un demi-million de noirs africains en Amérique du nord. Les esclaves largement originaires d'Afrique de l'ouest, avaient apporté avec eux leur forte tradition musicale. Les "lavish festivals", permettant de danser et de chanter plus librement que dans les champs de coton étaient organisés les dimanches à Congo Square à la Nouvelle Orléans ainsi qu'en nouvelle angleterre et à New York. La musique africaine, largement fonctionelle, accompagnait le travail et le fait religieux. Ce sont les fameux "work songs" accompagnant le travail dans les champs de coton et les 'field hollers" ancêtres des gospels et spirituals déstinés à soulager les esclaves noirs de leur terrible condition.
Dans la tradition africaine, il y avait une ligne mélodique unique associé à un pattern en forme de question-réponse mais sans le concept harmonique européen. Le rythme reflétait les onomatopées parlées et l'usage africain des gammes pentatoniques conduisit à la création des blue notes, présentes dans le jazz et le blues.