AUTOUR DES LIBERTÉS D’EXPRESSION : ON SE LÈVE ET ON SE CASSE ?
Table ronde dans le cadre de la Semaine des droits humains
Lors de l’édition 2021 des Créatives, c’était autour du micro de Lauren Bastide (La Poudre) et de la question “Moi aussi et après ?” que le premier bilan de la vague #MeToo a été dressé. Force est de constater que là où les femmes, les minorités de genre et toutes les personnes victimes d’abus dénoncent, le backlash n’est jamais très loin. Pourtant, c’est bien au travers de ces prises de parole et ces partages d’expériences et de témoignages que sont rendues visibles les agressions et les discriminations. Des sphères publiques aux sphères les plus intimes, des arts aux sports, les langues continueront à se délier. Il est ainsi important de se demander comment soutenir ces expressions de liberté et d’émancipation ? Quelles sont les conséquences de ces prises de parole sur le plan personnel et professionnel ?
Invitée·x·s:
Sabine Pakora (CI/FR) est une comédienne, autrice et metteuse en scène franco-ivoirienne. Elle est la créatrice du spectacle La Freak journal d’une femme vaudou, dans lequel elle se joue des codes et des imaginaires, et nous renvoie – gentiment – aux biais racistes et discriminants d’une société qui se situe à un tournant historique important.
Chloé Anaïs Lopes Gomes (FR) est une danseuse classique. Première élève noire à être formée à l’Académie Bolchoï en Russie et première ballerine noire à intégrer le Staatsballett à Berlin, en Allemagne. Deux ans après son intégration (2018), elle dénonce la tyrannie de sa maîtresse de ballet et le racisme qu’elle vit au sein de l’institution.
Modération:
Marie Dasylva (GN/FR) est une entrepreneure et coach stratégiste française d’origine guinéenne, qui a fondé Nkali Works, une agence qui donne des ateliers s’adressant spécifiquement aux femmes* afin de lutter contre le racisme et le sexisme dans le milieu du travail. Elle a également écrit le livre Survivre au taf, guide d’autodéfense pour les personnes minorisées et a crée le podcast Better call Marie.
