Rousseau et la ville - Table ronde
Rousseau oppose ville et campagne. Il soutient qu'elle est le lieu des faux-semblants, qu’elle aliène la nature des hommes, qu'elle génère de la solitude et accentue les inégalités. Parlons-en.
« Les Hommes ne sont points faits pour être entassés en fourmilières, mais épars sur la terre qu'ils doivent cultiver. Plus ils se rassemblent, plus ils se corrompent. Les infirmités du corps, ainsi que les vices de l'âme, sont l'infaillible effet de ce concours trop nombreux. L'Homme est de tous les animaux celui qui peut le moins vivre en troupeaux. Des hommes entassés comme des moutons périraient tous en très peu de temps. L'haleine de l'homme est mortelle à ses semblables : cela n'est pas moins vrai au propre qu'au figuré. Les villes sont le gouffre de l'espèce humaine. »
Émile ou de l'éducation
Jean-Jacques Rousseau aborde la question de la ville et de son développement au milieu du XVIIIᵉ siècle. Il l'oppose à la campagne et soutient que la ville est le lieu des faux-semblants, qu’elle aliène la nature des hommes, qu'elle génère de la solitude et accentue les inégalités. Parlons-en avec :
Leïla el-Wakil - historienne de l’art et de l’architecture, professeure associée à l'Université de Genève.
Luca Pattaroni - sociologue de l’urbanisme, maître d'enseignement à l'EPFL.
Martin Rueff - poète, professeur à l'Université de Genève et président de la Société Jean-Jacques Rousseau.
Barbara Tirone - architecte et présidente de la Maison de l'architecture à Genève.
Réservation obligatoire: info@m-r-l.ch ou 022 310 10 28.
Adresse: Grand-Rue 40, 1204 Genève (Maison de Rousseau et de la littérature).
Cette table ronde est organisée en partenariat avec la Maison de Rousseau et de la littérature.