Julien Creuzet - solo show
Première exposition personnelle de l'artiste français Julien Creuzet en Suisse
Il pleut encore, des minis gouttelettes, elles marquent le temps et le vertige des arbres.
Flaques d’eau.
Saumâtre, la mer était morte, la terre plus froide.
Trouble-fête, corps hâlé, flottait sans raison.
Tirailleur éreinté dit: salive, sueur, sperme, larme,
j’ai tué des reflets, massacré des ombres, les pieds dans la vase
je n’avais qu’une seule envie. Prendre le large.
Pas certain que se soit le titre final.
(…)
(…), 2019, Écrire une histoire jour après jour, artiste en résidence sans sexe sans genre, fantasmer une exposition, faire tout sur place avec: filets de chantier, filet à olives, toiles de paillage anti-racines et mauvaises herbes, cordes (noires et bleues) polypropylènes haute résistance, cent kilos de pataplast, quelques films étirables manuellement, des vêtements de deuxième main (nappes (fleuries), draps (fleuris), plutôt de couleurs vives, surtout bleus, t-shirts, pantalons, chemises), tissus (unis, transparents, chelou, brillants), rideaux synthétiques (lycra), des livres sur les paysages, les lacs, les océans, les animaux, les insectes, les plantes (surtout des images), des verres à eau d’occasion non teintés (mais d’autres iraient aussi), vases transparents de tailles différentes (pas trop de bouteilles de vin), tiges de métal rondes en acier, du bois aggloméré stratifié de couleur (des grandes plaques, au moins des grands formats), mâts de planche à voile, objets de chantier naval neuchâtelois qui traînent, haut-parleurs, pièce audio (en fr), voix, peut-être de la VR, musique, soudure, couture, gravure, impressions, beaucoup d’eau (…)
Julien Creuzet - solo show - CAN Centre d'art Neuchâtel
Rue des Moulins 37
2000 Neuchâtel
Julien Creuzet,
Il pleut encore, des minis gouttelettes, elles marquent le temps et le vertiges des arbres.
Flaques d’eaux.
Saumâtre, la mer était morte, la terre plus froide.
Trouble-fête, corps hâlé, flottait sans raison.
Tirailleur éreinté dit: salive, sueur, sperme, larme,
j’ai tué des reflets, massacré des ombres, les pieds dans la vase
je n’avais qu’une seule envie. Prendre le large.
Pas certain que se soit le titre final.
Nous verrons bien le jour où il faudra se dévoiler,
parce que le temps se sera écoulé.
(…), 2019, écrire une histoire jour après jour, artiste en résidence sans sexe sans genre, fantasmer une exposition, faire tout sur place avec: filets de chantier, filet à olives, toiles de paillage anti-racines et mauvaises herbes, cordes (noires et bleues) polypropylènes haute résistance, cent kilos de pataplast, quelques films étirables manuellement, des vêtements de deuxième main (nappes (fleuries), draps (fleuris), plutôt de couleurs vives, surtout bleus, t-shirts, pantalons, chemises), tissus (unis, transparents, chelou, brillants), rideaux synthétiques (lycra), des livres sur les paysages, les lacs, les océans, les animaux, les insectes, les plantes (surtout des images), des verres à eau d’occasion non teintés (mais d’autres iraient aussi), vases transparents de tailles différentes (pas trop de bouteilles de vin), tiges de métal rondes en acier, du bois aggloméré stratifié de couleur (des grandes plaques, au moins des grands formats), mâts de planche à voile, objets de chantier naval neuchâtelois qui traînent, haut-parleurs, pièce audio (en fr), voix, peut-être de la VR, musique, soudure, couture, gravure, impressions, beaucoup d’eau (...)
Exposition du 14 septembre au 20 octobre 2019
ouvert du mercredi au dimanche, 14h – 18h