RENCONTRES INÉDITES III
MUSIQUE DE CHAMBRE
Dernière Rencontre Inédite de l'édition avec la clarinette en invitée de marque dans Bartók et Brahms, faisant suite au Trio pour piano et cordes en si bémol majeur de Mozart.
Le Trio avec piano K. 502 de Mozart a été écrit en 1786, la même année que son Trio « Kegelstatt » pour clarinette, alto et piano, et que ses concertos pour piano K. 488, 491 et 503. L’écriture pianistique de cette œuvre est également concertante, à la fois dans son brillant premier mouvement, son Larghetto lyrique, que son rondo final étincelant. Le violon et la clarinette sont ensuite les vedettes des trois Contrastes de Bartók, commandés en 1938 par le clarinettiste de jazz Benny Goodman et le violoniste Joseph Szigeti. Après « Verbunkos », qui fait référence à une danse exécutée par les régiments de hussards lors du recrutement militaire, vient le nocturne central « Pihenö », avant que la course « Sebes » n’exige que le violon soit réaccordé pour produire des quintes diminuées en cordes à vide. Le Trio pour clarinette op. 114 de 1891 de Brahms, aux accents automnaux, a quant à lui été inspiré par le clarinettiste Richard Mühlfeld, la clarinette, le violoncelle et le piano jouent en tout équilibre dans ses Allegro, Adagio, Andantino grazioso et Allegro.
_________________________