LE RAPPORT BERGIER
Tout commence à partir d’une archive de 29 secondes diffusée un soir à la télévision où l’on voit Goebbels, ministre de la propagande du IIIème Reich, le 29 septembre 1933, prononcer un discours à la Société des Nations de Genève.
Le 19 décembre 1996, le Parlement suisse et le Conseil fédéral mandatent une Commission indépendante d’experts présidée par Jean-François Bergier, pour enquêter sur le comportement des Suisses face au régime national-socialiste allemand. Cinq ans plus tard, un rapport de onze mille pages est rendu : Le Rapport Bergier, contenant des révélations troublantes, susceptibles de ternir quelque peu l’image d’une « patrie irréprochable ». Pendant la Deuxième Guerre mondiale, la Suisse aurait par exemple été la principale plaque tournante de l’or en provenance d’Allemagne et des pays occupés par la Wehrmacht. Cette opération aurait permis de rendre librement convertible l’or volé par les nazis. Du 1er septembre 1939 au 30 juin 1945, les banques suisses auraient acheté de l’or à l’Allemagne pour 1,7 milliards de francs !
Tout commence à partir d’une archive de 29 secondes diffusée un soir à la télévision où l’on voit Goebbels, ministre de la propagande du IIIème Reich, le 29 septembre 1933, prononcer un discours à la Société des Nations de Genève. Le reportage se termine sur des saluts nazis à l’aéroport de Cointrin, honorant le retour de Goebbels dans l’Allemagne hitlérienne. De là est née mon envie d’écrire une pièce qui interrogerait le positionnement des Suisses pendant la Seconde Guerre mondiale. (José Lillo)
écrit et mis en scène par José Lillo
avec : Maurice Aufair, Felipe Castro, Lola Riccaboni
plein tarif : 30.- CHF
tarif réduit : 20.- CHF
gratuit pour les détenteurs du pass 20 ans 100 francs.