MAXENCE (FR) EN CONCERT AU NED

Manifestation terminée

Maxence dévoile son premier album « Tout est trop beau » le 5 novembre prochain. À cette occasion, il viendra le présenter à Montreux lors de l'unique date suisse de sa tournée "Tout est trop beau (mini) Tour" !

La candeur des mots effleure l’austérité des propos. Qu’on se laisse influencer par sa dérision joyeuse ou ses approches agressives, Maxence, sur scène comme à l’image, aborde la mélancolie et nous laisse imaginer d’elle qu’elle est la racine de son monde. Un monde à fleur de peau, peu tranquille, qui viendra donner à sa pop alternative un parfum de rose enivrant.

Maxence, 26 ans, est né un an après la mort de Kurt Cobain. Il vient de Nîmes. Si la vie n’avait pas fait de lui un artiste, il aurait pu être enseignant. “Prof de français à l’étranger ou prof d’anglais en France", précise-t-il. Il aime faire rire. Pleurer aussi. Enfant, il rêvait de devenir humoriste. Clown blanc. Capter l’autre, le séduire et l’emmener loin d’une réalité plombée. À 5 ans, deux avions s’écrasent dans des tours à New York. Il voit en direct le monde vaciller. Minute de silence dans la cour de l’école. À peine terminée, ses camarades replongent dans le jeu, les cris, l’excitation juvénile. Lui, non. La tristesse est encore là, palpable, réelle. C’est dans ce genre de moments qu’on devine une différence. Un décalage en tout cas. Maxence est à fleur de peau. Hypersensible. Il ne le sait pas encore mais cela va nourrir sa musique. Lui offrir une identité faite de poésie, de dérision, de fragilité. Il porte un collier de lettres. B.o.n.h.e.u.r. “C’est une manière de rappeler qu’il existe” dit-il, un sourire en coin.

Gamin, la musique, c’est d’abord celle qu’écoute ses parents. Sa maman est plutôt chanson française. Son grand frère, lui, quand il ne met pas dans sa chambre le volume à 11 pour Nirvana ou Linkin Park, joue de la guitare. Maxence l’imite. Suivront le saxophone et la batterie. La musique, pour lui, est “une jolie façon de s’exprimer”. À l’intérieur, plein de choses se téléscopent. Elles doivent sortir. Se matérialiser. La musique est thérapeutique. Au lycée, il chantera une reprise du I Will Survive version Cake. Un déclic. Une première pierre. Ado, il montera avec des potes un groupe de néo metal, Fysh, lui, le fan de Deftones et de son chanteur Chino Moreno. Quelques concerts locaux, un disque auto produit. Il y est, il le sent, il le sait. Il participe également à des cours de théâtre. Même sensation. Il est à sa place. Le temps passe et il se retrouve à Paris avec Sofyane, un autre ami. 2016. Il a l’idée et l’envie de faire de petites chansons “un peu marrantes mais surtout pas parodiques”. Première tentative et premier buzz. Des millions de vues sur YouTube. Le bouche à oreille fonctionne à plein régime. Cette première chanson dévoile un décalage jubilatoire entre des paroles frontales et une musique presque douce. L’époque est paresseuse, elle le classe sans attendre dans la catégorie des influenceurs. C’est un terme presque étrange, en tout cas trop réducteur pour lui et ses créations. Là où certains ne souhaitent qu’être ces hommes-sandwich 2.0 pressés, agripper une célébrité construite sur un sable gluant, Maxence, lui, ne veut pas devenir n’importe qui en faisant n’importe quoi. Bien au contraire. Accompagné de Martin, l’ex bassiste de Fysh, qui se charge du son, Maxence apprend sur le tas, dans un esprit DIY décomplexé et franchement ludique. 

Age conseillé
Adolescents, Adultes
sam. 13 nov. 2021
21:00

Date Maxence - NED Montreux Music Club

Rue Marché 19
1820 Montreux

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Tarifs

Prélocation : 20CHF

Sur place : 30CHF
Horaires
21h00 - 01h00
Contact / Réservation
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Dates

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