Imany Voodoo Cello
Huit violoncelles et une voix
C'est un mariage d’amour sorcier des timbres graves de la chanteuse Imany, Française d’origine comorienne, et de huit violoncelles. Avec Voodoo Cello, elle transforme sans trucages ni artifices des tubes emblématiques de l’histoire de la pop, de Nina Simone à Radiohead en passant par Cat Stevens, Donna Summer, Hozier, t.A.T.u. ou encore Bob Marley… La magie combinée des cordes et de sa voix se veut comme une source « pour éveiller la conscience des spectateurs autour de la puissance du féminin », selon le dossier de presse.
Le spectacle s’empare de l’image d’une prêtresse vaudoue, inventée de toutes pièces et inspirée de cultures diverses. Elle utilise son répertoire pour raconter sa destinée, comme un voyage mystique pour évoquer l’humanité. Le récit commence dans l’obscurité pour atteindre la lumière, non sans avoir dû affronter des démons, crée des rituels et des danses afin d’atteindre une sérénité intérieure.
Voodoo Cello est né entre deux tournées, deux bébés, et après deux albums, inclus ses deux single, Don’t be so shy et You Will Never Know. Le désir est ainsi venu pour Imany de se mettre en danger, de sortir de ses habitudes, de s’exprimer autrement et avec les mots des autres. « Le violoncelle est un instrument aux courbes féminines qui appellent au respect et à la douceur. C’est aussi et surtout l’instrument le plus proche de la voix humaine. Il a une très grande tessiture et permet d’aller très loin dans les arrangements. Lorsque l’on touche à la voix, on touche au divin ». Voodoo Cello a pour vocation de rendre le « divin » accessible et désacraliser la musique classique en invitant la musique pop avec ses propres codes à se réinventer.
