EVIR - Concerts d'automne 2023

L'Ensemble Vocal et Instrumental de Rolle présente ses traditionnels concerts d'automne. Au programme, des œuvres de Mozart, Nicolai et Arriaga.

Concerto pour cor no 3 en mi bémol majeur de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Ce concerto a été terminé en 1787, durant son séjour à Vienne. Actuellement, c'est un des concertos les plus demandés dans les concours d'orchestre de cor grave, sa tessiture étant plutôt médium. Le concerto est en trois mouvements : 

Allegro, en mi bémol majeur avec des thèmes très chantants pleins d’une atmosphère sereine

Larghetto, en si bémol majeur, un mouvement lent, empli de poésie et d’émotion 

Allegro, en mi bémol majeur, très joyeux, en forme de rondo, conclusion traditionnelle d’un concerto pour cor.

Le soliste pour ce concerto est Christophe STURZENEGGER.
Titulaire de plusieurs Prix de conservatoires supérieurs (Cor, Piano, Solfège, Harmonie). En tant que corniste, il a côtoyé les plus grands chefs (Abbado, Levine, Santi, Marriner, von Dohnanyi, Ashkenazy,…) et joué en soliste sous la baguette d’Emmanuel Krivine et de Marc Kissoczy, entre autres. Il a pu se produire dans les plus grands festivals à travers le monde (Salzbourg, Aix-En-Provence, Verbier, Hong-Kong, Pékin, Jeju, Lieksa, Dubaï, Yucatan, Manizales….). Il est également compositeur et pianiste.

Symphonie en ré majeur de Juan Crisóstomo Jacobo Antonio de Arriaga y Balzola (1806 - 1826)

Arriaga est un violoniste et compositeur espagnol. Compositeur prodige, il écrit son premier quatuor à cordes à 9 ans ; sa symphonie en ré mineur à 18 ans et meurt deux ans plus tard. À côté de l’ouverture des Esclaves heureux, alerte et pimpante à souhait, très « rossinienne », c’est l’autre œuvre marquante d’Arriaga. On y retrouve toutes les qualités du jeune musicien et, tout au long de ses quatre mouvements, on est impressionné par la force de la construction et le brio de l’orchestration.

Messe en ré majeur de Carl Otto Ehrenfried Nicolai (1810 - 1849) 

Nicolai est un compositeur romantique allemand. La seule messe conservée de Nicolai est une de ses plus importantes contributions au genre de la musique sacrée. Elle se distingue par sa forme variée ainsi que par son écriture très bien adaptée à la voix.

Le nom Otto Nicolai est le plus étroitement associé à son chef-d'œuvre de 1849, l'opéra « Les Joyeuses commères de Windsor », d'après Shakespeare. Moins connue, en revanche, est sa vaste production de musique sacrée, qui comprend des œuvres a cappella et des œuvres chorales avec orchestre.

Les orchestrations de cette Messe sont pour la plupart typiques de l’œuvre du compositeur, fondées sur une compréhension étendue des principes du classicisme viennois.