Comme les rêves sont réels / Je les dessine dans mes ciels /exposition de peintures /Pierre Queloz
Exposition de peintures récentes / Pierre Queloz / Galerie du Faubourg-Porrentruy
Galerie du Faubourg - Faubourg de France - 2900 Porrentruy JU
Du 13 au 29 mars 2020
Ouvert tous les jours de 18h00 à 20h00
Samedi de 15h00 à 20h00
Vernissage : Vendredi 13 mars 2020 dès 18h00
Présentation du Dr Susanna Brambilla à la Galerie Spazio D, Lecco I, décembre 2019.
Qui est Pierre Queloz ?
« La psychologie personnelle » de l’artiste propose bien des indices sur son œuvre, mais ne l’explique pas. Jung, Opere, vol. 10, Bohringhieri, Torino.
« Chi è, in fondo, a parlare ? » Moravia
Le langage des images est le langage naturel de l’inconscient, de ce fond originel qui nous habite et crée continuellement des images, des symboles, dans un tourbillon, où tout naît et tout renaît, pour réapparaître sous une autre forme.
Ce sont les images internes qui donnent forme à la réalité et non le contraire… d’abord il y a l’image.
L’expression artistique, comme le rêve, nous met en communication avec les expressions symboliques de l’inconscient, mais, à la différence du rêve, ce n’est pas seulement une com-munication intrapsychique, mais aussi une communication avec l’autre. L’image peinte, en trouvant forme et couleur, se sépare du sujet qui l’a créé et devient objet avec lequel il est possible d’entrer en relation. Donc l’image n’appartient plus seulement à celui qui l’a conçue, mais devient partie du monde réel et acquiert sa vie propre, en continuant à stimuler l’activité imaginative et en modifiant le monde intérieur de celui qui s’en approche.
Les œuvres de Pierre Queloz sont chargées de symboles (humain/ animal/ daïmonique…), qui se décomposent et se recomposent continuellement, par de multiples allusions, se pour-suivant, se dissimulant, et se dévoilant simultanément. Les images sont contenues dans un cadre géométrique précis (conscience), qui leur permet d’évoluer dans une dimension intemporelle et sans pesanteur (comme celle de l’inconscient), dissimulant la réalité et simultanément renvoyant à l’autre réalité (inconsciente) créant ainsi un pont et un dialogue constant. Dans Galope Désir * les images flottent dans un mouvement continuel recomposant des figures et leurs contraires (homme/femme ; humain/animal ; obscurité/lumière…), s’unissant pour ensuite se séparer et de nouveau se réunir sans pour autant fusionner, créant ainsi une nouvelle réalité.
La sensation de mouvement continu exprime de manière quasi concrète la dimension du désir qui ne doit pas être satisfait pour ne pas mourir. Dans un tourbillon qui renvoie à la quiétude de l’assouvissement, tout reste possible et inachevé : moment et espace indispensables pour que le désir puisse renaître. La tentative de capturer l’objet désiré conduit à le décomposer en objets partiels (bouche, nez, seins) : expérience recherchée, mais peut-être crainte aussi, parce qu’évocatrice du fini, du limité.
(Traduction Lysiane et Pierre Queloz)
* Ce tableau figure dans l’exposition actuelle
Comme les rêves sont réels, / Je les dessine dans mes ciels. - Atelier Pierre Queloz
Bellerive 8 / 1422 Grandson
1422 Grandson