Clara Haskil. Exister
L’exposition qui lui est consacrée la fera également revivre, en tant que femme privée et femme publique, en tant qu’artiste de génie, grâce aux documents conservés dans le fonds d’archives de la BCUL.
De 1942 à sa mort en 1960, la pianiste roumaine Clara Haskil a élu domicile à Vevey, Quai Perdonnet. C’est ici qu’aidée par de fidèles amis elle bâtira sa carrière et sa réputation internationales. Mais avant ces années suisses, exister a été une question pour Clara Haskil. Exister en tant que pianiste. Gagner sa vie. Être reconnue. Exister en tant que femme juive à Paris pendant la Seconde Guerre mondiale. Exister encore après une opération par trépanation. Exister, enfin, en tant qu’étrangère en Suisse. Ce combat, Clara Haskil l’a remporté, puisqu’aujourd’hui encore elle existe, par le biais de ses disques, par l’admiration que lui vouent tant de musiciens, d’auteurs ou encore de peintres qui sans cesse la font revivre dans leurs propres créations. L’exposition qui lui est consacrée la fera également revivre, en tant que femme privée et femme publique, en tant qu’artiste de génie, grâce aux documents conservés dans le fonds d’archives de la BCUL.
Commissaire : Nancy Rieben, assistée de Camille Dinkel