Les INTIMES 2020 - Festival littéraire
Du 27 au 31 mai 2020 - Un jour, un lieu, un auteur… Chez Vous!
LES INTIMES sont composés de six rendez-vous littéraires “musiqués” dans différents lieux de la ville de Nyon et son district. CEPENDANT, La situation d’urgence que nous vivons en ce printemps 2020 s’impose et nous invite à rebondir! Le comédien Jean-Philippe Ecoffey et les musiciens ont respectivement enregistré les récits et leurs partitions en situation de confinement. Francine Margot, preneuse de son, en assure le montage. Chacune des lectures vous sera transmise à partir du site du lieu programmé, Un jour, un lieu, un auteur… Les écrivains tels Sylvain Tesson, Erri De Luca et Paolo Cognetti, seront lus en résonance avec le livre "Des cloches et des hommes" d'Hélène Tobler et Sylviane Messerli. Ces écrivains voyageurs et solitaires nous parlent du rapport à la terre, à la faune, au silence, à la solitude qui nous relient à soi autant qu’aux autres. Des auteurs qui nous questionnent sans relâche et avec pertinence sur la société d’aujourd’hui. Des auteurs clairvoyants qui retentissent de façon surprenante au cœur même de notre actualité. Bonne écoute et heureuse découverte…
Des cloches et des hommes de Hélène Tobler et Sylviane Messerli - 2018 / Infolio - Les Fruitières de Nyon
Chemin des Fruitières de Nyon
1264 St-Cergue
Dimanche 31 mai - à voir et à écouter sur: https://www.pleine-lune.ch/ - Lecture: Jean-Philippe Ecoffey - Musique: Beat Jaggy, cloches - “Au marcheur qui s’avance sur la montagne, le son des cloches des troupeaux donne un rythme, il l’accompagne dans ses pensées, l’entraîne dans des rêveries. Plus le promeneur monte, plus les bruits de la ville et des hommes s’estompent. La vie des autres s’éloigne, le marcheur reste seul avec lui-même. Le tintement des cloches est la dernière rumeur qui parvient de la terre au voyageur qui gagne les hauteurs.” - “Défaire la courroie de cuir. Tirer vers soi la boucle de métal pour pouvoir l’ouvrir. Glisser les doigts sur l’encolure de la vache avant de la laisser partir chez un nouvel éleveur ou vers la mort. Et dans ce geste où la main caresse le poil chaud de la bête, laisser affleurer les souvenirs.” - Sylviane Messerli
