Conférence sur Edouard Morerod
Le triangle fertile de Morerod : Espagne, Paris et... Suisse.
Le triangle fertile de Morerod : Espagne, Paris et... Suisse.
Conférence de Noël Cordonier, Prof. HEP et enseignant UNIL honoraire.
30 SEPTEMBRE À 19H30
Places limitées, prière de réserver par email ou par téléphone.
Dans le cadre de l’exposition « Au cœur de l’humain » qui met en lumière les magnifiques peintures et dessins d’Edouard Morerod, peintre vaudois parti trop tôt. Une exposition en partenariat avec l’Association des Amis d’Edouard Morerod. A voir du 4 septembre au 31 octobre 2021.
"Que nous inspire l’œuvre d’Edouard Morerod (1879-1919), artiste majeur tardivement reconnu ? Natif d’Aigle, c’est surtout à Paris et en Espagne qu’il se réalise. Son journal intime
permet de le suivre à la trace depuis son séjour à Lotarevo – il est alors précepteur auprès du prince Wiasemsky – à son ultime retour en Espagne en 1919. Il rame à contre-courant, fuyant les « ismes » de l’époque. Au diable les symbolisme, fauvisme, futurisme, cubisme ou autre dadaïsme ! Il appartient cependant à la modernité par l’énergie du trait caractérisant, par exemple, sa saison au Maroc, à Tanger, et ses derniers dessins de celle qu’il qualifie de Dame admirable. Il est au sommet de son art.
Sa vie est celle d’un déraciné, d’un solitaire tenté par le suicide. La figure humaine caractérise son œuvre. Aux élégantes parisiennes, on opposera l’évocation des déshérités, la primauté attachée aux gitans qui le séduisent tant par leur beauté, leur fierté et leur authenticité. Encouragé par Steinlen, il a fait de la rue son théâtre, utilise le croquis comme une sténographie utile à l’élaboration de toiles. Suivant l’humeur et les disponibilités, les visages font place aux paysages. Voilà qui ne l’empêche pas de connaître la dèche ni la maladie. Une première atteinte de tuberculose le frappe en 1914. La jeune Pastora Jimenez y Vargas, découverte à Séville en 1907, fait figure d’égérie. On connaît d’elle plus d’une centaine de dessins et de peintures, galerie échafaudée dans la durée. "
Avec Edouard Morerod, les cimaises de L’Estrée donnent à voir la trajectoire d’un être d’exception, disparu en pleine ascension le 22 juillet 1919. »
Jacques D. Rouiller
Créer pour survivre
Conférence de Jacques Dominique Rouiller,
Président de l’Association des amis d’Edouard Morerod.
Jeudi 7 octobre à 19h30
(Places limitées, prière de réserver par email.)
Dans le cadre de l'exposition « Au cœur de l’humain » qui met en lumière les magnifiques peintures et dessins d’Edouard Morerod, peintre vaudois parti trop tôt. Une exposition en partenariat avec l’Association des Amis d’Edouard Morerod. A voir du 4 septembre au 31 octobre 2021.
" A la vie, à la mort, le triomphe de l’art
Que nous inspire l’œuvre d’Edouard Morerod (1879-1919), artiste majeur tardivement reconnu ? Natif d’Aigle, c’est surtout à Paris et en Espagne qu’il se réalise. Son journal intime
permet de le suivre à la trace depuis son séjour à Lotarevo – il est alors précepteur auprès du prince Wiasemsky – à son ultime retour en Espagne en 1919. Il rame à contre-courant, fuyant les « ismes » de l’époque. Au diable les symbolisme, fauvisme, futurisme, cubisme ou autre dadaïsme ! Il appartient cependant à la modernité par l’énergie du trait caractérisant, par exemple, sa saison au Maroc, à Tanger, et ses derniers dessins de celle qu’il qualifie de Dame admirable. Il est au sommet de son art.
Sa vie est celle d’un déraciné, d’un solitaire tenté par le suicide. La figure humaine caractérise son œuvre. Aux élégantes parisiennes, on opposera l’évocation des déshérités, la primauté attachée aux gitans qui le séduisent tant par leur beauté, leur fierté et leur authenticité. Encouragé par Steinlen, il a fait de la rue son théâtre, utilise le croquis comme une sténographie utile à l’élaboration de toiles. Suivant l’humeur et les disponibilités, les visages font place aux paysages. Voilà qui ne l’empêche pas de connaître la dèche ni la maladie. Une première atteinte de tuberculose le frappe en 1914. La jeune Pastora Jimenez y Vargas, découverte à Séville en 1907, fait figure d’égérie. On connaît d’elle plus d’une centaine de dessins et de peintures, galerie échafaudée dans la durée. "
Avec Edouard Morerod, les cimaises de L’Estrée donnent à voir la trajectoire d’un être d’exception, disparu en pleine ascension le 22 juillet 1919. »
Jacques D. Rouiller
fondation@estree.ch
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