L'immigration italienne en Suisse
L’immigration italienne a marqué l’histoire suisse du XXe siècle, au gré de l’évolution des contextes politiques et économiques. Comment faire une histoire de l’immigration et comment peut-elle informer le présent ?
Depuis plus de 120 ans, l'immigration italienne a façonné la société suisse. À la fin du 19e siècle, la Suisse s'est illustrée comme précurseur dans les discussions sur les questions migratoires, que ce soit pour l'accueil de travailleurs et travailleuses ou de réfugiés politiques, en temps de paix comme de guerre. Mais au-delà des chiffres et des politiques, l'immigration italienne raconte les histoires de vies individuelles, de familles s'ancrant sur la terre helvétique, et des empreintes politiques et culturelles indélébiles laissées sur leur passage. C'est également le récit de leur relation, parfois idéalisée, avec leur pays d'origine et ce sentiment de double appartenance.
Stefanie Prezioso, professeure d’histoire politique et sociale de l’Europe au XXe siècle à l’Université de Lausanne, est une experte de renommée internationale. Sollicitée par des revues, maisons d’édition, universités et institutions en Europe et au-delà, elle apporte un éclairage précieux sur cette période charnière.
L'immigration italienne en Suisse - Centre oecuménique de Vassin
Chemin de Vassin 12
1814 La Tour-de-Peilz
L’immigration italienne a marqué l’histoire suisse du XXe siècle, au gré de l’évolution des contextes politiques et économiques. Comment faire une histoire de l’immigration et comment peut-elle informer le présent ?
L’immigration italienne marque depuis plus de 120 ans le devenir de la société helvétique. Dès la fin du 19e siècle, la Suisse a été à l’avant-garde des discussions sur les questions migratoires qu’elles soient liées à l’accueil de travailleurs et de travailleuses ou à celui d’exilé politique , en périodes de paix comme en périodes de guerre. Mais l’immigration italienne c’est aussi le parcours d’hommes et de femmes, leur inscription sur le territoire helvétique, les traces politiques et culturelles qu’ils et elles ont laissé et leur rapport réel et parfois fantasmé à leur pays d’origine… et à leur double absence.
Stefanie Prezioso est professeure d’histoire politique et sociale de l’Europe au XXe siècle à la Faculté des Sciences sociales et politiques de l’Université de Lausanne. Son expertise sur l’Europe du premier vingtième siècle lui vaut d’être sollicitée par des revues, des maisons d’édition, des universités européennes et des organismes internationaux.