Tout ce qui nous reste de la révolution, c'est Simon
Le collectif l'Avantage du doute revient au Reflet en décembre avec un spectacle pétillant, enlevé et plein d'humour !
Tout ce qui nous reste de la révolution, c’est Simon est le postulat sur lequel s’est fondé le Collectif l’Avantage du doute, déjà venu au Reflet en 2016, avec Le bruit court que nous ne sommes plus en direct. Sur scène, trois jeunes comédiennes et un comédien plus âgé, le fameux Simon, le seul ayant fait la révolution en son temps. Envieuses, agacées ou admiratives, les jeunes femmes assiègent Simon et prennent la salle à témoin. Elles veulent en découdre avec cette révolution de Mai 68 – éternelle et incontournable référence quand on s’intéresse à «la gauche» et à l’engagement politique – portée haut comme le modèle indépassable dont elles sont les enfants. Sur la route des utopies perdues, les slogans ont peut-être disparu, mais le désir de comprendre et, pourquoi pas, d’espérer plus de justice, se révèle intact. Les va-et-vient entre la fiction et la réalité donnent un goût d’improvisation à ce spectacle revigorant et salvateur. Ecrit à plusieurs mains à partir d’interviews, d’enregistrements sonores, de films et de lectures, il est pétillant, enlevé et plein d’humour !
De fait, ici, on se plaint de la vie, des parents, de la société, de l’amour ; on hurle, on pleure, on cogne... Mais l’énergie, la fantaisie et l’humour des comédiennes subvertissent toutes les souffrances, et finiraient presque par redonner espoir en l’époque. LE MONDE
Plein tarif 42.- / Etudiant 15.-