Rouge

Une ouverture de saison écarlate et vibrante à l’Octogone. La culture camouflée mais indemne, revient avec énergie pour surprendre et mélanger les genres.

Une ouverture de saison écarlate et vibrante à l’Octogone. La culture camouflée mais indemne, revient avec énergie pour surprendre et mélanger les genres. Rouge, une pièce de John Logan avec Niels Arestrup et Alexis Moncorgé, propose un duel, celle de deux visions, dans le monde de l’art et entre générations. Ayant eu un grand succès dans le monde anglo-saxon, elle présente le peintre américain Mark Rothko, interprété par Niels Arestrup dans toute sa puissance. La fin des années 50 aux Etats-Unis est une période charnière, troublée. Saisie entre la censure politique, artistique et sociale, et des beatniks dans les rues, aspirant au changement. Dans ce contexte, Rothko se retrouve dans son atelier à New-York, aux prises avec la commande de vastes peintures murales que vient de lui passer le célèbre restaurant Four Seasons. « Peindre, c’est penser », affirme Rothko devant Ken, son nouvel assistant, étudiant des Beaux-Arts et aspirant peintre. Il lui donne des instructions pour mélanger les peintures, assembler les châssis, préparer les toiles. Rouge met en jeu un problème relatif à l’art, l’aspect commercial des oeuvres, mais aussi celle de deux visions qui s’affrontent, celle du peintre et de son assistant. Le jeune homme n’hésite pas à remettre en question les grandes théories du maitre sur l’art, jusqu’à l’accuser d’hypocrisie et de compromission mercantile. Une joute verbale passionnée puis volcanique s’engage et perdure alors entre les deux hommes. 

« Ce qui fait la grande force de ce spectacle : l’interprétation. Niels Arestrup est sublime et puissant,

Alexis Moncorgé confirme ses promesses. » Le Figaro Magazine, Philippe Tesson

« Niels Arestrup, bien sûr, est imposant, monstre sacré incarnant un monstre sacré. » L’Express

« Jérémie Lippmann orchestre avec adresse cette puissante joute verbale, plongée riche dans l’antre et la tête du créateur. » Le Parisien 

Niels Arestrup a remporté le Molière du meilleur comédien pour son interprétation dans Rouge. Le spectacle a par ailleurs été distingué du Prix de la Critique 2020 (Meilleur Spectacle du Théâtre Privé, Prix Laurent Terzieff).