LES TEMOINS

Comme disait l’auteur William S. Burroughs, le désespoir est la matière première du changement radical. La culture, le journalisme, la société, se fait prendre facilement dans le tourbillon des crises multiples, et bouleversements sans retour.

Comme disait l’auteur William S. Burroughs, le désespoir est la matière première du changement radical. La culture, le journalisme, la société, se fait prendre facilement dans le tourbillon des crises multiples, et bouleversements sans retour. De la politique grinçante à ses acteurs volatiles, notre temps semble être un far west médiatique et politique. « En 2010, j’ai écrit et mise en scène Chute d’une Nation ou comment une poignée d’hommes et de femmes politiques échouaient à faire barrage au fascisme. La dernière image voyait l’accession au pouvoir du candidat d’extrême droite. Les Témoins débute quelques heures plus tard, dans la salle de rédaction chauffée à blanc de l’un des principaux titres du pays. » Cet extrait de Yann Reuzeau, auteur et metteur en scène de cette pièce hors du commun, transmet la véracité de son histoire. Les Témoins est une oeuvre de politique fiction au coeur de son époque et de ses enjeux. Rien n’y est vrai, tout est vraisemblable. Elle met en place un journal fictionnel dont l’intégrité et le professionnalisme ne font pas débat. Il est inspiré par l’expérience d’observation de son auteur au sein du journal Libération. Cependant, le jour où ce candidat d’extrême droite gagne la présidentielle, les journalistes de la rédaction sentent vite le vent tourner : ils deviennent l’ennemi à abattre. Débute ainsi un combat entre leur éthique et le nouveau pouvoir, il ne sera pas sans faille. 

« Le texte est intelligent, brillant, toujours passionnant. Des comédiens dirigés d’une main de maître, tous excellents. » Figaroscope 

« Il y a un souffle, de l’énergie, une conviction. Et un auteur de 40 ans qui suit son chemin dans la jungle du théâtre parisien en gardant un cap. » Le Monde 

« Un spectacle vraiment intriguant. Une écriture extrêmement fine. On est totalement pris. » La Dispute, France Culture