L’Onde
Un rythme pulsé qui relie l’âme à l’espace et au temps
La chorégraphe franco-algérienne explore des rituels anciens qui irriguaient souterrainement son œuvre jusqu’ici. L’être et l’infini, le tournoiement de l’espace et du temps, le lâcher-prise à l’origine du dépassement de soi viennent hanter cette danse unique qui réveille la pulsation fondamentale et les images mouvantes resurgies des temps anciens.
La danse de Nacera Belaza relève du cheminement intérieur davantage que de l’illustration imagée. Abstraite et charnelle, puis- sante et diaphane, organique et ouverte sur l’infini, elle part du vide pour se projeter dans l’inconnu, à la recherche d’un souffle ou d’une pulsation aussi libre que régénérée, vitalisée. Son œuvre chorégraphique organise un vivifiant dialogue entre les cultures algérienne et européenne, entre la spiritualité et l’image, le mouvement et l’imaginaire.
Pour cette nouvelle création, elle s’est inspirée d’archives audiovisuelles de rituels traditionnels. Elle n’en garde pas les formes mais un état, une tension, une manière d’être au monde fait de paix intérieure, de lâcher-prise, d’accueil de l’infini en soi – et animé par un rythme pulsé qui relie l’âme à l’espace et au temps.
Portée par une bande-son qui mêle jusqu’à les confondre tradition et modernité cette pièce pour cinq danseuses explore à nouveau le pouvoir de transformation du corps par l'imaginaire, par la force de la conscience et de l’esprit, et invite à une nouvelle sérénité.