Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée
Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée est une pièce intimiste, qui raconte comment un homme et une femme peinent à s’avouer leur amour. Une comédie qui pourrait ressembler à un marivaudage, mais aborde des thèmes d’une extrême modernité.
Le Comte se rend chez la Marquise, un après-midi d’hiver. C’est son « jour » : l'après-midi où elle ouvre son salon, reçoit les amis... et importuns, venant lui présenter leurs hommages et sacrifier aux rituels mondains. Mais aujourd'hui, le Comte est l'unique visiteur à se présenter chez elle. Débute un badinage galant, non sans violence et humiliation, une conversation qui n'en est pas une, en tout cas lieu de tension et de confrontation des désirs.
Pour Coline Serreau, on peut voir dans cette fable le désarroi d’une génération, celle de Musset qui, dans la magnifique introduction de sa Confession d’un enfant du siècle, nous dépeint une Europe sonnée par les espoirs déçus de la Révolution française. C’est dans le contexte qu’elle veut placer sa mise en scène, en lisant elle-même de larges extraits de la Confession d’un enfant du siècle et de bouleversants poèmes de résistance de Victor Hugo.
Plein tarif : 38.-
Tarif étudiant + AI : 15.-