Le chant du cygne
Une joyeuse fantaisie détournant subtilement la comédie de Tchekhov pour le plus grand bonheur du spectateur. Un beau moment de théâtre et d’émotion.
Fougueux et complices, Roger Jendly, figure mythique du théâtre suisse, du haut de ses 79 ans, et le jeune Adrien Gygax livrent la psyché de leurs personnages avec une folle liberté, au gré d’anecdotes, coups de théâtre, confidences et joyeux dérapages. Ils entraînent les spectateurs dans les coulisses d’un spectacle, partageant avec eux l’apprentissage d’alexandrins, le trac, les mirages du dédoublement, l’illusion de suspendre le temps.
Un hymne festif à la scène, très remarqué et unanimement salué par la presse lors de son passage à Paris: « inventif, astucieux et touchant », « bouleversant », « d’une virtuosité trépidante » pouvait-on lire dans Libération, Le Monde ou L’Humanité.