LE CHAT BOTTÉ
Terrassé par une devinette, qui n’a jamais donné sa langue au chat ? Quoi d’étonnant, dès lors, à ce qu’un madré félin, un beau matin, attrape la parlotte ? Serait-il coupable de n’avoir point sa langue dans sa poche alors même que sa fourrure en est
Terrassé par une devinette, qui n’a jamais donné sa langue au chat ? Quoi d’étonnant, dès lors, à ce qu’un madré félin, un beau matin, attrape la parlotte ? Serait-il coupable de n’avoir point sa langue dans sa poche alors même que sa fourrure en est dépourvue ?
La suite est bien connue : pour une simple paire de bottes, Messire Mistigri fera de son va-nu-pieds de maître un fortuné marquis, lui trouvant au débotté royale chaussure à son pied.
Ce fulgurant succès vous met dans vos petits souliers, car bien mal acquis jamais ne profite ? C’est oublier un peu vite que l’histoire est d’abord un superbe pied de nez à l’ogre polymorphe, mais comestible, qui terrifiait la contrée avant d’apprendre, à ses dépens, que les cordonniers sont incontestablement les plus mal chaussés.
Avec Le Chat Botté, L’Opéra des champs chausse ses bottes de sept lieues et part à la découverte d’une nouvelle contrée : le spectacle jeune public.