Festival Archipel - Liquid Room : Ictus - Ensemble Contrechamps - Nina Guo / Anne-Julie Rollet

Pour la 33ème année, le festival ouvre ses portes à toutes les expérimentations sonores : bienvenue dans notre Archipel des possibles !

19h00 - Grande salle / concert
· Swimming with Robert Ashley ·
Ictus, Ensemble Contrechamps, Nina Guo
Liquid Room. Concert immersion multi-scènes

Laurie Anderson, Robert Ashley, Jessie Cox, Bryn Harrison,Tom Johnson, Sarah Nemtsov, Jennifer Walshe

En ouverture du festival, Archipel plonge dans la matière sonore. Liquid Room est un concept autant qu’un concert: il n’y a ici aucun entracte, les musicien·x·nes se retrouvent sur plusieurs scènes et jouent, mélangeant œuvres écrites et improvisées dans un flux ininterrompu. Le public peut entrer et sortir à sa guise, se déplacer, expérimenter des situations d’écoutes variées. L’ensemble belge Ictus en a créé le concept en 2009 et collabore cette année avec l’Ensemble Contrechamps. Une magnifique opportunité pour commencer le festival et apprécier la musique inclassable et poétique de Robert Ashley, qui résonne aux côtés d’une enthousiasmante jeune génération.


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23h - Salon d'écoute
· Entendre des voix ·
Anne-Julie Rollet 
Ça chante dans le moteur des voitures

Anne-Julie compose et improvise de la musique électroacoustique. Elle s'intéresse particulièrement aux sonorités radiophoniques et à la voix des autres qu'elle explore et manipule, entre autres, à l'aide d'un émetteur et de plusieurs postes radios aux couleurs sonores hétérogènes. Son dispositif de jeu mêle outils analogiques et numériques, microphones, ordinateur, magnétophone à bande revox, objets hétéroclites et divers hauts-parleurs. Elle dévoile dans le salon d’écoute une œuvre imaginée avec Anne-Laure Pigache, vocaliste et performeuse avec qui elle travaille depuis de nombreuses années au sein des Harmoniques du Néon. Imaginé comme un récit choral, Ça chante dans le moteur des voitures est élaboré avec des paroles singulières issues de personnes qui entendent des voix et des musicien·nes·x qui travaillent avec le support qu’est l’enregistrement. Une manière d’interroger notre propre rapport à l’écoute, en lien avec la question des normes sociales et de la santé mentale.