Manque (crave) Sarah Kane
Une parole écrite adressée en marge d’un quelconque rapport social
Manque est une suite de pensées tourmentées, sans connexion apparente immédiate entre elles.
On est emporté par ce flux, amplifié par un besoin vital d’écrire le monde.
Sarah Kane n’explique rien. A nous de nous laisser porter par cette mélodie brutale, mais si belle. On est bien loin des règles d’un théâtre conventionnel.
Le plateau est nu. La pièce, chorale, se joue dans une installation tel un espace mental, poétique et rythmique.
Le corps y est en quelque sorte incongru, anachronique, inconfortable ; il contraste, éveille. Le texte inspire une parole charnelle suspendue, étrange, fragmentaire, mystérieuse, musicale. Charnelle mais désincarnée au sens d’une blessure, brûlure qui vous met en périphérie, en distance, en décalage, en inconfort, mais en désir, vous plongeant dans l’essentiel.
Pour tout élément: un lit et un nuage. Le lit comme lieu du rêve et de l’inconscient, de la naissance, de l’amour, de la conception et de la mort. Le nuage, quant à lui, introduit la dimension de la nature, de l’extérieur, de l’absurde à son apogée.La densité de l’écriture de Sarah Kane nous a poussé à envisager une expérience singulière à travers une version performance : 6 heures consécutives d’improvisations chorales physiques, musicale, esthétique, encadré par le déroulement continu du texte en boucle qui se termine par la mise en scène du texte.
Avec les peintures de Eliane Beytrison
Manque (crave) Sarah Kane - Le Galpon
au pied du Bois de la Bâtie au bord de l'Arve 2, route des Péniches
1200 Genève
Manque est une suite de pensées tourmentées, sans connexion apparente immédiate entre elles.
On est emporté par ce flux, amplifié par un besoin vital d’écrire le monde.
Sarah Kane n’explique rien. A nous de nous laisser porter par cette mélodie brutale, mais si belle. On est bien loin des règles d’un théâtre conventionnel.
Le plateau est nu. La pièce, chorale, se joue dans une installation tel un espace mental, poétique et rythmique.
Le corps y est en quelque sorte incongru, anachronique, inconfortable ; il contraste, éveille. Le texte inspire une parole charnelle suspendue, étrange, fragmentaire, mystérieuse, musicale. Charnelle mais désincarnée au sens d’une blessure, brûlure qui vous met en périphérie, en distance, en décalage, en inconfort, mais en désir, vous plongeant dans l’essentiel.
Pour tout élément: un lit et un nuage. Le lit comme lieu du rêve et de l’inconscient, de la naissance, de l’amour, de la conception et de la mort. Le nuage, quant à lui, introduit la dimension de la nature, de l’extérieur, de l’absurde à son apogée.
La densité de l’écriture de Sarah Kane nous a poussé à envisager une expérience singulière à travers une version performance : 6 heures consécutives d’improvisations chorales physiques, musicale, esthétique, encadré par le déroulement continu du texte en boucle qui se termine par la mise en scène du texte.
Avec les peintures de Eliane Beytrison
Plein tarif : 22 CHF
OCE, AVS, AI, Passedanse (spectacles de danse uniquement), étudiants, tarifs jeunes, passes-théâtre : 15 CHF
Détenteurs de la carte Côté Courrier, billets Bewell now et billets G5 : 15 CHF
Professionnels des arts de la scène, Passedanse tarif réduit (spectacles de danse uniquement) : 10 CHF
Détenteurs de la carte 20 ans / 20 francs : 10 CHF
En semaine 20h, dimanche 18h
mercredi et samedi de 13h à 18h version performance
à 20h version spectacle