Les Ritals
En France, on les appelait : Macaroni ! Ritals ! avec quelque chose de condescendant dans la voix. Il s’agit bien sûr des migrants italiens dans les années 1960.
En France, on les appelait : Macaroni ! Ritals ! avec quelque chose de condescendant dans la voix. Il s’agit bien sûr des migrants italiens dans les années 1960. Eh oui, c’est bien d’eux dont Bruno Putzulu parle dans sa pièce de théâtre Les Ritals, titre du célèbre roman autobiographique de François Cavanna. Et c’est sur les traces du grand Cavanna écrivain, Cavanna homme de presse et même Cavanna satiriste que se glissent Bruno Putzulu et l’accordéoniste Grégory Daltin. Quelle douceur, cette fisarmornica ! Elle met en mélodie les souvenirs d’enfance de secondo. La volonté paternelle de s’épurer de son italianité : Francesco devient François jusque dans l’accent. Et que dire de la chaleur d’une mère devant son fils bouleversé par l’index moqueur ? Peut-être du remord ? Ni Putzulu, ni Cavanna n’aurait connu l’odeur âcre de l’insulte si leur mère n’avait pas eu la mauvaise idée d’aimer un Rital, pardon, un Tchink ! Bruno Putzulu a reçu le César du meilleur espoir masculin en 1999 pour Les petits désordres amoureux, d’Olivier Peray.
Prix des places : 38.-
AVS, AI, chômeur.euse,
Club Tribune, Unireso : 33.-
Étudiant.e ou apprenti.e jusqu'à 30 ans : 20.-
Carte 20ans20francs : 15.-