Premier amour
C’est du pur Beckett, donc avec de l’absurde et du silence. Après, c’est pas le plus connu non plus, mais l'interprète est tellement juste que tu te prends de l’amour dans le cœur.
«Ce qu’on appelle l’amour c’est l’exil, avec de temps en temps une carte postale du pays.» Un homme, sur un banc. Déchu, chassé de chez lui, il ne souffre pas. Est-il fou? Idiot? Une femme le recueille. De leur rencontre, l’incroyable surviendra. Dans la production de Samuel Beckett – prix Nobel de Littérature –, les textes narratifs ne sont pas légion, les nouvelles encore moins. Écrit à la première personne d’un trait lapidaire, Premier amour (1946), aussi magistral que beau, aussi novateur que puissant, condense le doute existentiel et l’humour amer qui traverseront toute l’oeuvre théâtrale. Dans un décor dépouillé à l’extrême, le plus simplement et le plus intensément possible, Xavier Fernandez-Cavada et Barbara Baker convolent pour tailler leur voie dans ce diamant forgé à grands coups d’absurde et de silence. Fragile et précieux, comme un premier rendez-vous… Ou le dernier.
30.– Plein tarif
20.– Tarif réduit (Chômeurs, AVS, AI)
15.– Tarif professionnels des arts de la scène
12.– Tarif jeune public (Moins de 20 ans, étudiants, apprentis)
10.– Tarif spécial (Membres des groupements de seniors partenaires, Carte 20 ans/20 francs)
Mer 30 - 19h
Jeu 31 - 19h
Ven 1 - 20h30
Sam 2 - 19h
Dim 3 - 17h