Nagi Gianni (CH) - Still Crashing

En partenariat avec le TU - Théâtre de l’Usine, nous investissons l’Usine Kugler avec le travail de Nagi Gianni. L’artiste suisse propose un tableau en suspension qui semble tout droit sorti d’un film fantastique. Trash et romantique.

Toujours vivant / Romantisme trash / Réel fragmenté / Performance / Arts vivants / Installation performative

Après le crash d’un véhicule, une brèche temporelle s’ouvre durant laquelle les passagers se réincarnent. Proches de cet état fantasmé de nature que le jeune poly-artiste suisse cherche à ré-explorer, les personnages métamorphosés traversent ensemble cet épisode dystopique comme des zombies. Dans le travail du jeune poly-artiste suisse, le décor, les accessoires, les costumes, les masques, les projections et le son servent de toile de fond à des personnages et de miroirs à leurs états émotionnels. Dans Still Crashing, le public est invité à déambuler dans les méandres plastiques et psychologiques cet univers dystopique. Il est témoin des anecdotes décousues qui s’y racontent, des discussions ultra-existentielles qui s’y perdent et des transformations qui s’y produisent.

Co-accueil : Théâtre de l'Usine

Vidéo : https://files.heeds.eu/407/2023-02-23-Nagi-Gianni-Still-Crashing-still-crashing-rough-teaser-h264-720p-20221219-125914.mp4

Nagi Gianni

Né à Zürich en 1991, Nagi Gianni a grandi au Tessin; actuellement il vit et travaille principalement à Genève. Au cœur de son travail, Nagi Gianni met en scène le corps humain en tant qu'élément et en tant que véhicule pour exprimer la nature complexe des relations sociales. Sous forme de vidéo, d'installation ou de performance, il crée des espaces de tension entre ses acteurs qui opèrent dans des mondes hybrides, souvent fantastiques et mythiques, face à des thèmes existentiels tels que l'amour et la lutte pour la survie. Dans ses performances Nagi développe fréquemment des cadres expérimentaux qui lui servent de laboratoire pour des actions improvisées et des chorégraphies. Les accessoires, les costumes et les masques, les projections et le son servent ses personnages à la fois comme arrière-plan et miroir de leurs états émotionnels. Les masques fabriqués à la main sont une extension des personnages, de leurs identités visuelles, et définissent la notion d’individualité au sein d’un groupe ou d’une communauté donnée.

Co-Production
ARSENIC, TU Théâtre de
l’Usine, PREMIO Schweiz

Production
HYENA

Administration, diffusion
Anna Ladeira et Mathias
Ecoeur / Ars Longa

Costumes
Irene Schlatter

Lumières
Jacqueline Sobiszewski

Design sonore
Maïté Chénière

Performeurs.es
Tatiana Baumgartner, Bastien Hippocrate, Andrius Mulokas

Texte
Jen Rosenblit

Scénographie
Kasia Pol

Assistanat
Natasza Gerlach

Recherche et dramaturgie
Laura Spozio

Conception, direction, masques et prothèses
Nagi Gianni