Via Crucis, Franz Liszt

Manifestation terminée

Accompagnant le Christ dans ses derniers instants tragiques, Raphaël Colin, piano et le choeur In illo tempore, direction Alexandre Traube vous emmènent dans les 14 stations de la méditation profonde qu'est le Via Crucis de Franz Liszt.

Via Crucis, le chemin de croix ; le mot évoque les tragiques derniers moments du Christ le Vendredi Saint : sa marche, la lourde croix sur l’épaule, du palais de Pilate au Golgotha… Il rappelle aussi la méditation que peut en faire celui qui entre dans une église, parcourant un chemin formé de stations devant 14 peintures représentant les phases clés de cette narration.

Chez Franz Liszt, ce chemin de croix devient musical et immatériel. Pour l’illustre musicien romantique, les 14 stations sont l’occasion d’une méditation d’une rare profondeur, confiée à l’instrument dont il fut roi, le piano, «accompagné» par un choeur et des solistes.

Composée en 1879, Via Crucis est une des ultimes oeuvres du musicien, âgé de 68 ans, peut-être la plus intime et la plus inspirée. Elle trouve sa source dans les dessins du Chemin de Croix d’un peintre étonnant, Johann Friedrich Overbeck. À plusieurs égards trop novatrice pour l’époque, elle ne sera créée qu’un demi-siècle après sa parution, en 1929, soit longtemps après le décès de Liszt.

Substituant aux peintures d’église des chapitres vocaux et instrumentaux, Liszt place son chemin de croix à la croisée de tous les chemins musicaux – du plain-chant au chromatisme wagnérien, de la déclamation a cappella au chant polyphonique, du choral luthérien à la liturgie latine. La multiplicité des langues et des rites utilisés confère au Via Crucis un caractère oecuménique précurseur et visionnaire, qui a nui à l’oeuvre à ses débuts, mais nous touche aujourd’hui, dans un monde en quête de dialogue.

Quelques pièces pianistiques ou vocales de Liszt et de Tomás Luis de Victoria (1548-1611), ces dernières tirées des Ténèbres, préparent ce chemin d’un genre nouveau.

Interprètes : Raphaël Colin, piano, Fabrice Hayoz, basse, Nathalie Gasser, soprano, Sandrine Gasser, alto, Christian Reichen, ténor, choeur In illo tempore, direction : Alexandre Traube


Age conseillé
6 à 12 ans, Adolescents, Adultes, Seniors
Durée
60 minutes
De
Franz Liszt
Réalisation
Alexandre Traube
Avec
Raphaël Colin, piano, Fabrice Hayoz, basse, Nathalie Gasser, soprano, Sandrine Gasser, alto, Christian Reichen, ténor, choeur In illo tempore, direction : Alexandre Traube
sam. 25 mars 2017
19:30
Détails
Dans le cadre du Festival de Pâques
Tarifs

30.-, 15.- étudiants et AVS

Contact / Réservation
Numéro de Téléphone
+41 76 573 09 84

Dates

Coups de coeur du mois Publi-information

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