Naturalis Historia
Naturalis Historia
Empruntant son titre au texte latin Des Histoires naturelles de Pline l’Ancien, l’exposition de la jeune artiste Pauline Julier raconte, au travers de vidéos, d’installations, de photographies et d’interviews, différentes situations humaines aux prises avec la nature. On y découvre la plus ancienne forêt fossilisée du monde, le Vésuve, on entend les propos de Philippe Descola et de Bruno Latour. Ces différentes histoires naturelles composent une encyclopédie plastique qui questionne les rapports que les sociétés entretiennent avec la nature. Cette exposition est produite avec le Centre culturel suisse de Paris.Exposition - Naturalis Historia - Ferme-Asile, Centre artistique et culturel
La grange
Promenade des Pêcheurs 10, CH-1950 Sion
1950 Sion
La Ferme-Asile a invité Pauline Julier à présenter une installation vidéographique intitulée Naturalis Historia racontant en cinq chapitres une situation humaine aux prises avec la nature. Né en Chine d’une recherche filmique, le projet a pris une forme artistique installative. Naturalis Historia se déploie en différents dispositifs qui réunissent des éléments visuels et sonores. Dans ce parcours kaléidoscopique on verra des projections vidéo avec texte et sculptures, des projections de films 16 mm, des diapositives avec voix off, on pourra emporter une édition, on entendra une pièce sonore. Chaque histoire naturelle est abordée et conçue de manière autonome, selon une esthétique différente. L’installation propose une encyclopédie personnelle, contemporaine et plastique.
Naturalis Historia défend l’idée que l’homme, cherchant à mettre en forme le monde brut et changeant, l’enserre dans ses catégories de pensée qui lui assurent une certaine stabilité. Pauline Julier «souligne combien les concepts qu’on utilise pour organiser la diversité du monde sont les nôtres, nous les produisons et avec eux le risque de vider le monde de son essence en le fixant dans un catalogue d’images, de définitions, de résolutions (scientifique, religieuse, etc.» Cette vision culturaliste de la nature est un filtre qui empêche d’atteindre directement la nature. Dès lors, il s’agit d’admettre que la nature en tant que telle est insaisissable et qu’en l’explorant, «c’est l’homme lui-même qui se découvre et se met en forme». Se pencher sur la nature, c’est comprendre sa propre culture.
L’installation artistique emmènera le visiteur dans un univers visuel à parcourir comme une expérience sensible et imaginative où les associations d’idées et d’images, les réalités documentaires et la fiction cohabitent.
Lu-Ma Fermé
Me 12h à 18h
Je-Sa 12h à 20h
Di 12h à 15h