Concert Stabat Mater de Dvorak, op. 58

Stabat Mater de Dvorak au Temple St-Martin de Vevey
En cours - Jusqu'au 28.04.2024

Concert Stabat Mater de Dvorak avec arrangement pour orchestre de chambre

Le Stabat Mater de Dvořák est le plus ample de tous les Stabat Mater jamais écrits. D’instrumentation symphonique, nécessitant des effectifs choraux importants, il constitue aussi l’un des emblèmes de la musique chorale romantique : davantage encore qu’à un orchestre pourtant somptueux, c’est en effet au chœur qu’est confié l’essentiel de l’expressivité de cette œuvre. C’est à son Stabat Mater, réussite complète et tôt joué dans l’Europe entière depuis sa création à Prague en 1880, que Dvořák dut d’être reconnu au-delà des frontières de sa Bohème natale comme un compositeur de premier ordre.

Les circonstances de sa composition sont tragiques : en septembre 1875, Dvořák, qui a 34 ans, perd une fille, Josefa, morte deux jours après sa naissance. Mûrit alors l’idée de composer un Stabat Mater, qu’il entreprend au mois de février suivant, mais qu’il abandonne assez tôt pour se consacrer à d’autres œuvres. En 1877, le compositeur perd successivement sa fille de onze mois en août, et son fils de quatre ans emporté par la variole un mois plus tard. Dévasté de douleur, Dvořák reprend le manuscrit délaissé de son Stabat Mater, le complète, l’achève et lui donne sa splendide orchestration en deux mois à peine ! Un travail mené d’arrache-pied auquel, autant qu’à sa foi sincère, il dut de ne pas sombrer.

Mais plutôt qu’un climat funèbre traduit par des effets dramatiques, plutôt aussi que l’expression exacerbée de la révolte, c’est la déclaration intime qui caractérise ce Stabat Mater : s’accordant aux souffrances de Marie contemplant son fils crucifié, l’œuvre décline les états d’âme du compositeur et la gamme des émotions qu’il traverse, à la façon un peu d’une confession. Y dominent ainsi tout d’abord la déploration et la tristesse immense, avant qu’au fil des numéros ne ressurgisse un peu d’espoir, de sérénité, jusqu’à un final affirmatif, où la douleur paraît transcendée par la confiance en la résurrection. En plus de constituer un parcours religieux sincère, ce Stabat Mater manifeste une épreuve réussie du deuil.

L’orchestre prévu initialement pour cette œuvre est important : il y avait jusqu’à 92 cordes dans la pharaonique exécution londonienne de 1884 ! Cependant, le musicien Joachim Linckelmann a réalisé en 2016 une version plus réduite, qui arrange cette partition pour un orchestre de chambre sans pour autant que se perde la richesse de l’instrumentation, l’équilibre entre les registres, ni le caractère symphonique de l’œuvre. C’est dans cette version que nous donnerons ce Stabat Mater.


Où ? Temple de St-Martin (Vevey) et casino de Montbenon (Lausanne)
Quand ? Dimanches 21 avril (Vevey) et 28 avril (Lausanne)
Combien ? De 25 à 40 CHF

Age conseillé
6 à 12 ans, Adolescents, Adultes, Seniors
Durée
90 minutes
De
Antonin Dvorak
Réalisation
Reynold Meylan
Avec
Direction : Reynold Meylan Soprano : Marie-Hélène Essade Mezzo-soprano : Catherine Pillonel Bacchetta Ténor : Jonathan Spicher Basse : Stephan Imboden Ensemble instrumental professionnel de 22 musiciens 65 choristes
dim. 28 avr. 2024
17:00

Casino de Montbenon

Salle des Fêtes
Allée Ernest-Ansermet 3 1003 Lausanne
1003 Lausanne

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Tarifs

Adultes : 40.-

Etudiants : 25.-

Jusqu'à 12 ans : gratuit

Horaires
17h
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Dates

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