Hans-Martin Bader, lutherie - Esther Ekezie, poèmes - Lisette Hofer, découpages

La Galerie de l'ESSOR accueille prochainement 3 artistes œuvrant dans 3 domaines bien différents : la lutherie pour Hans-Martin Bader, la poésie pour Esther Ekezie, et le découpage pour Lisette Hofer ; avec la finesse comme point commun.

Depuis son plus jeune âge, Hans-Martin Bader développe une passion pour la musique en général. Il étudie le violon, la guitare classique, ainsi que le violoncelle, et suit des cours d’harmonisation.

Cela le conduit tout naturellement à la lutherie. Il fréquente l’école de lutherie à Mittenwald en Bavière, et termine son apprentissage avec un prix d’excellence. Sa formation est complétée par une maîtrise obtenue en Suisse en 1979. C’est d’abord à Allaman qu’il ouvre son atelier de lutherie. Depuis 1982, il est établi à Premier.

A côté de son métier de luthier, Hans-Martin Bader entretient un petit domaine agricole. Il travaille la terre avec ses chevaux, sème des céréales pour fabriquer son pain, fait les foins. Il a également des arbres fruitiers, un jardin potager et quelques poules qui lui fournissent la base de son alimentation quotidienne. Ses chevaux lui sont aussi une aide précieuse pour ses travaux en forêt. Il récolte du bois pour se chauffer, pour réparer son ancienne ferme, et pour construire ses instruments.

C’est à l’école qu’Esther Ekezie a découvert le monde fascinant de la poésie et, toute jeune déjà, elle s’essayait au plaisir des rimes ! Au fil des années, elle a écrit de nombreux poèmes ; mais ils sont restés bien souvent au fond de ses tiroirs…

Actuellement, elle écrit surtout en s’appuyant sur un support visuel : photos, dessins, illustrations de toutes sortes qui représentent pour elle une formidable source d’inspiration ! « J’aime m’y plonger, me mettre à la place des objets, des animaux ou des éléments, et leur donner la parole… »

Lisette Hofer est née à Sainte-Croix, dans le Jura Vaudois, et y vécut jusqu’en 2005, année où elle « descendit » en plaine. Travaillant dans une agence de voyages, elle se « promène » passablement et peut admirer de magnifiques paysages qu’elle met en « boîte » sous forme de diapositives. En 1979, elle devient animatrice d’atelier de création à Pro Senectute, et y enseigne durant 22 ans plusieurs techniques dont la peinture sur tissu, bois et soie ; puis elle commence petit à petit à faire quelques « cartons » en acrylique. Mais c’est vers l’aquarelle qu’elle se tourne en 1997, grâce à une connaissance, artiste peintre qui l’initie à cette technique, et lui fait découvrir la Société d’Etudes Artistiques à Lausanne avec laquelle elle peut rapidement progresser. Elle peint également beaucoup sur soie et a présenté ses œuvres dans plusieurs expositions de 1998 à 2006.

Dès 2004, elle redécouvre le découpage du papier, technique du Pays d’Enhaut, et présente une exposition à La Sarraz. Depuis, elle continue de découper et de peindre durant ses loisirs.