Sinfonietta de Lausanne Saison 2017–18

Manifestation terminée

Une invitation au voyage. Dans son célèbre poème, Baudelaire invite sa bien-aimée à le suivre dans un pays idéal. Mais «l’invitation au voyage», n’est-ce pas davantage le mouvement que le but, le départ que l’arrivée? ...

N’est-ce pas ce changement d’air si nécessaire pour pouvoir ensuite se retrouver?

Telle est l’invitation que vous fait, saison après saison, le Sinfonietta de Lausanne: invitation à redécouvrir de grandes pages du répertoire, comme la Tragique de Schubert ou la Pastorale de Beethoven, mais aussi à défricher des terres plus rares, mais ô combien accueillantes, quand on fait l’effort d’aller s’y promener. Elles jalonnent tous les programmes, du terroir auvergnat de Chabrier aux danses torrides de l’Espagne redessinées par de Falla pour son Tricorne, en passant par les vieux livres de tablatures pour luth que dépoussière l’Italien Respighi en pleine Première Guerre mondiale. Et que dire des baguettes qui voguent d’un invité à l’autre? De Forés Veses l’Espagnol basé en Auvergne à Takács-Nagy le Hongrois installé en Suisse, en passant par Guschlbauer le Viennois électron libre, Reiland le Belge entre Luxembourg et Saint-Etienne, Meyer le Français qui fait mouche en Asie et Kawka l’autre Français œuvrant sous le soleil de Toscane...

Résisterez-vous à l’appel ou resterez- vous enfermé là où «tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté»?


Age conseillé
Adolescents, Adultes, Seniors
Durée
90 minutes
mar. 24 avr. 2018
20:00

Concert 5 / Léonie Renaud, soprano, Theodor Guschlbauer, direction / Mendelssohn, Berlioz, Beethoven - Casino de Montbenon

Salle Principale
Allée Ernest-Ansermet 3 1003 Lausanne
1003 Lausanne

Voir le programme complet

Détails

Felix Mendelssohn
Le Songe d’une nuit d’été, ouverture, op. 21

Hector Berlioz
Les Nuits d’été, op. 7

Ludwig van Beethoven
Symphonie n°6 en fa majeur, op. 68, «Pastorale»

Léonie Renaud
Soprano

Theodor Guschlbauer
Direction

D’abord la nuit, dessinée par Shakespeare et Théophile Gautier, puis mise en musique par Mendelssohn et Berlioz: d’un côté les débuts fracassants en public d’un jeune compositeur de 17 ans, de l’autre un petit miracle de grâce nocturne (également estivale) sous la plume d’un maître français plus connu pour son art de la pompe. Et puis la journée, passée à la campagne auprès de l’un des plus grands symphonistes de tous les temps. Avec ou sans mode d’emploi, comme le suggère Beethoven lui-même lorsqu’il écrit que «toute peinture, dès qu’elle est poussée trop loin dans la musique instrumentale, est perdante». N’en déplaise à Claude Debussy, dont on ne résiste pas à relire le passage qu’il lui consacre dans son Monsieur Croche antidilettante : «En somme, la popularité de la Symphonie pastorale est faite du malentendu qui existe assez généralement entre la nature et les hommes. Voyez la scène au bord du ruisseau!... Ruisseau où les bœufs viennent apparemment boire (la voix des bassons m’invite à le croire), sans parler du rossignol en bois et du coucou suisse, qui appartiennent plus à l’art de Monsieur de Vaucanson qu’à une nature digne de ce nom...».

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